Avec le confinement, nous passons plus de temps en isolement. Nous passons peut-être aussi plus de temps à nous inquiéter de choses qui échappent à notre contrôle. L’économie, le monde, notre avenir – la liste semble infinie et soudain, nous avons l’impression que tout est en jeu.

Responsable clinique de la santé mentale au sein du NHS, Owen O’Kane nous donne des outils pour gérer les inquiétudes indésirables et des conseils pour stabiliser notre santé mentale, dans son best-seller « Ten Times Happier : How to let go of what’s holding you back ». Parce qu’en fin de compte, moins de soucis = plus de bonheur !

Jetons un coup d’œil à ses meilleurs conseils pour ne pas avoir le cafard en cette période difficile. Mais d’abord, prenez un stylo et du papier !

Liste, liste, liste…

congerdesign/Pixabay : Listez tout ce qui vous dérange

Mettez tous ces ennuis sur papier, de préférence sous forme de liste. Libérez votre esprit et votre cœur de toutes les tensions qui vous troublent.

Questionnez vous

fizkes/Shutterstock : Vos inquiétudes sont-elles seulement valables ?

Ces préoccupations se sont-elles déjà concrétisées ? Il y a de fortes chances que vous répondiez « non » à plus d’éléments de cette liste que vous ne le pensez.

Si la réponse est effectivement « oui », il faut alors passer de « et si cela arrivait » à « que ferais-je si cela arrivait ». Cela vous permet de ne plus vous sentir impuissant face au problème et vous donne les compétences et le mode de pensée nécessaires pour faire face à la situation si elle se réalise. Peut-être même un plan d’action réalisable qui fait disparaître votre peur, car maintenant la détresse a une solution, et elle ne vous obligera plus à rester en mode inquiétude.

Ajustements de l’esprit

Look Studio/Shutterstock : S’autoriser à être positif

Croyez-vous que s’inquiéter est positif ? Cette croyance vous fait peut-être perdre le sommeil à cause d’eux, et vole probablement votre bonheur. Qui a dit que se parler à soi-même était mauvais ? En vous faisant comprendre que s’attarder sur un malaise n’est que négatif, vous pourrez peut-être sortir de ce schéma habituel.

Disposez d’un créneau pour parquer vos soucis

La dernière astuce présentée par Owen consiste à consacrer un temps « à l’inquiétude » et à s’obliger à écrire les problèmes de la journée pendant ce créneau uniquement. C’est un bon moyen d’éviter d’être submergé par les soucis pendant que vous travaillez ou que vous êtes occupé autrement.

En faisant une pause sur les soucis qui surviennent au cours de la journée et en y revenant lorsque l’esprit est moins encombré, vous laisserez probablement tomber ou oublierez les événements perturbants qui vous semblaient nécessiter une réaction à ce moment-là. Cela signifie très probablement que cette préoccupation particulière n’était même pas justifiée.

Nous espérons que ces conseils vous aideront à vous détacher de la « génération anxiété » et à former une nouvelle « génération bonheur ». Parce qu’il faut profiter de la vie et, avouons-le, il y a tant à faire, même en cette période d’isolement.